Return to actualities
31 August 2018 |
Paris

Avec des matériaux recyclés

Celloz réinvente les toitures

La start-up bouscule les codes de la construction en déployant un nouveau modèle de toiture. Fini les tuiles et les bacs aciers : place à un matériau totalement biosourcé.

Moins d’un an après sa création, Celloz pose son empreinte sur le secteur de la construction. Cette jeune entreprise a mis au point le premier matériau de toiture totalement biosourcé produit à partir de fibres de cellulose - issues de la collecte de papiers et cartons mais aussi des déchets de l’agriculture comme le lin et la canne à sucre - et de résines végétales provenant du bois. La solution brevetée, tant pour la conception du matériau que pour le système de pose par emboîtement - parmi les plus simples du marché -, est aujourd’hui disponible en phase commerciale. Le premier marché visé en 2019 est celui des toitures annexes - abris de jardin, extensions - distribuées à travers les grandes enseignes de bricolage. Un potentiel de 8 millions de m2 en France et 50 millions de m2 en Europe. Celloz ciblera à partir de 2021 le marché des toitures résidentielles prescrit par les architectes avec un produit à haute performance évalué, développé et certifié.

Vers de nouvelles applications

Au-delà de l’empreinte bas carbone associée à l’utilisation de matières recyclées, Celloz offre une infinité de design, qu’il soit classique, moderne et avant-gardiste. Autant d’avancées qui ont permls à Celloz d’être lauréate du concours i-LAB 2018 organisée par le Ministère de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur. François Ruffenach, le fondateur de l’entreprise, a le vent en poupe et envisage de nouvelles applications, à commencer par les panneaux de façade mais également des éléments de décoration intérieure. L’entrepreneur a bénéficié d’une subvention de la BPI pour réaliser les premières toitures Celloz et une levée de fonds est en cours. La feuille de route intègre également un travail de R&D et de réflexion stratégique sur l’élargissement de la gamme et sa complémentarité avec d’autres technologies comme le solaire.

Des contacts de premier plan

« Notre vision est bien celle d’une entreprise contribuant au développement des bâtiments bas carbone aujourd’hui au cœur des enjeux de la transition énergétique » affirme Jean-Michel Gillibert son associé. Et le chef d’entreprise de mettre en cohérence cet engagement avec son adhésion au Pôle Fibres-Énergivie. « Nous avons rejoint le Pôle parce qu’il couvre les métiers des matériaux biosourcés à base de fibres qui trouvent leur application dans le bâtiment. Le Pôle a constitué un réseau d’entreprises, de laboratoires et d’organismes publics qui ont une forte expertise dans ces domaines, et c’est ce que nous recherchons. Les résultats sont concrets. Nous sommes en contact avec un industriel avec qui nous partageons des synergies, nous sommes informés des soutiens publics et nous participons au prochain salon Build & Connect. Grâce au Pôle, nous envisageons aussi de tisser des partenariats R&D avec les organismes de recherche spécialisés. »

Contact : François Ruffenach 06 13 53 29 69 - fruffenach@celloz.fr