MESOTHERM 2

Acronyme: 
MESOTHERM 2
Axe stratégique: 
Fibres et matériaux durables : améliorer la performance
Type de financement: 
ANR
Date de labellisation: 
18/02/2010
Descriptif: 

Labellisé par le pôle de compétitivité Fibres, MESOTHERM est un projet de recherche académique qui a été porté de concert par les universités de Nantes, Bretagne-Sud, Haute Alsace et le CNRS. Son objectif est de concevoir de nouveaux isolants thermiques, à haute résistance mécanique, à partir de silice mésoporeuse organisée pour réfléchir à une alternative aux produits existants et développer des isolants moins coûteux avec de meilleures propriétés mécaniques et thermiques et moins polluants. A cet effet, deux types de matériaux ont été développés : - L’un étant à 100% à base de silice (mise en forme de particules SiO2) par frittage. - et l’autre à base de particules de silice et de microfibrilles de cellulose (issues de lin et palmier dattier) mis sous forme d’aérogel par lyophilisation. 

Mesotherm

Thème: 

Son objectif est de concevoir de nouveaux isolants thermiques, à haute résistance mécanique, à partir de silice mésoporeuse organisée pour réfléchir à une alternative aux produits existants et développer des isolants moins coûteux avec de meilleures propriétés mécaniques et thermiques et moins polluants.

A cet effet, deux types de matériaux ont été développés :

  • L’un étant à 100% à base de silice (mise en forme de particules SiO2) par frittage.

Et l’autre à base de particules de silice et de microfibrilles de cellulose (issues de lin et palmier dattier) mis sous forme d’aérogel par lyophilisation.

En 2002, l’IS2M a été contacté par une PME spécialisée dans l’emballage isotherme qui souhaitait trouver un matériau se substituant au polystyrène expansé issu de la chimie pétro-sourcée. En effet, le matériau traditionnel ne satisfaisait plus et présentait de nombreux inconvénients : difficultés de production (coût de la matière première, recyclage), faibles propriétés mécaniques et concurrence exacerbée liée aux aérogels de silice… ont amorcé une recherche portant sur le développement d’un nouveau matériau plus stable mécaniquement et moins coûteux : les silices mésoporeuses organisées – de par leurs caractéristiques structurales et texturales – se présentaient comme de bonnes candidates. En effet, le potentiel de ces matériaux pour l’isolation thermique était souvent identifié mais peu étudié !

Une collaboration a été initiée par des contrats de collaboration dans le cadre de stages de master recherche puis par une thèse.

Les résultats obtenus étaient prometteurs mais n’offraient pas de solution industrialisable dans l’immédiat. C’est pourquoi avec le Professeur Yves Scudeller de l’Université de Nantes, expert en génie thermique et génie de matériaux nous avons monté un projet ANR (Agence Nationale de Recherche) blanc portant sur une étude sur les problématiques de conductivité thermique de silices mésoporeuses organisées. L’aspect conception de panneaux ou matelas isolants mécaniquement stables a conduit à associer le Professeur Yves Grohens de l’Université de Bretagne Sud pour son expertise en matériaux polymères et plus précisément sur les matériaux fibreux agrosourcés

La conductivité thermique de particules de silice mésoporeuse n’a pas été étudiée. Pour ce type de matériau, les études ont porté sur des couches minces de silice mésoporeuse organisée pour des applications portant principalement sur l’électronique.

De par leurs caractéristiques physico-chimiques, leur porosité et leur texture facilement contrôlables, ces matériaux sont d’excellents candidats pour l’isolation thermique. Ce sont aussi d’excellents modèles pour mieux comprendre les mécanismes de transfert de chaleur au sein des matériaux poreux.

 

Pourquoi avoir focalisé les recherches sur les fibres bio-sourcées ?

Les matelas fibres/aérogel de silice sont connus pour leur bonne propriété d’isolation thermique tout en offrant une mise en forme bien adaptée pour des applications variées.

Le choix a été fait d’utiliser des fibres naturelles (biosourcées) afin de développer un matériau isolant respectueux de l’environnement. Les microfibrilles de cellulose peuvent être obtenues à partir de toutes les fibres cellulosiques. Les partenaires du projet se sont intéressés au lin car c’est un matériau étudié et bien connu du Laboratoire d’Ingénierie des Matériaux de Bretagne (LIMATB) de l’Université de Bretagne-Sud. .

Cela a également permis de jouer sur l’effet d’échelle : il est possible de passer d’une échelle microscopique avec des microfibrilles de cellulose à une échelle macroscopique avec des fibres brutes.

Carte d'identité: 
  • Montant total du projet : 1,8 Million d’euros
  • Montant des subventions accordées :
  • Appel à Projet : ANR
  • Pôle chef de file : Fibres-Energivie
  • Pôle co-labellisateur :
  • Durée du projet : 3ans
Porteurs: 

IS2M (Institut de Sciences des Matériaux de Mulhouse)

Partenaires: 

LIMATB (Laboratoire d’Ingénierie des matériaux de Bretagne) et LGMPA (Laboratoire de Génie des Matériaux et des Procédés associés)

Résultats et perspectives: 

Le projet a débouché sur des résultats très intéressants en termes de connaissances sur la conductivité thermique au sein d’assemblages de particules de silices mésoporeuses organisées et de conception de matériaux isolants à base de silice poreuse.

Un travail complémentaire est encore nécessaire pour pouvoir envisager un développement industriel. Les résultats les plus prometteurs et qui pourraient apporter rapidement une solution d’isolation thermique performante et mécaniquement stable, ont été obtenus à partir de composites de fibres de cellulose/silice poreuse.

Propriété industrielle: 
  • Nombre de brevets :
  • Total CA Généré : 
  • Autres titres de PI :
  • Nombre d’articles Scientifiques :
  • Autres valorisations : colloques, thèses…
Création d’emplois: 
  • Nombre d’emplois créés :6
  • Nombre d’entreprises créées :